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Laurianne et Anne font partie de ces jeunes européens qui ont décidé de vivre une année de volontariat. Depuis des années, le Séminaire en accueille régulièrement. Des amitiés internationales se nouent, comme pour Anne et Laurianne. En cet hiver, elles ont décidé de se retrouver une semaine… là où elles se sont rencontrées. Nous les avons interviewées.

Laurianne : Je suis française et j’habite à Lyon. J’ai résidé au Séminaire en 2020- 2021, durant 9 mois de volontariat au Château de Callenelle, qui accueille des résidents adultes avec déficience intellectuelle. Aujourd’hui, je donne cours de bande dessinée et de manga à des collégiens.

Anne : Je suis allemande et j’habite à Hanovre. Je suis venue une première fois au séminaire en 2016, pour un volontariat au Château de Callenelle. Cela m’a beaucoup plus, et j’ai entamé des études d’éducation spécialisée. Dans ce cadre, je suis revenue ici pour un stage, en janvier 2021. Et c’est alors que j’ai rencontré Laurianne.

Qu’est-ce que cette année de volontariat vous a apporté ?

Anne : Cela a tout changé dans ma vie ! Avant, je cherchais ce que je voulais faire, et ici j’ai découvert ma passion. En plus, à l’école je n’aimais pas apprendre les langues, mais ici -dans la vie réelle- j’ai pris goût à apprendre non seulement le français mais l’espagnol et la langue des signes.

Laurianne : Au Château, j’ai pu travailler dans tous les services. J’avais besoin de cela et Eric, mon tuteur pour le volontariat, m’a vraiment bien accompagnée et soutenue. J’ai été vraiment intégrée dans l’équipe. En outre, j’ai suivi des cours de dessin à l’académie des Beaux-Arts.

Que vous a apporté de vivre au séminaire ? Et le contact avec les Sœurs ?

Laurianne : D’abord cette maison est magnifique ! On a profité du jardin. J’ai rencontré ici des amis extraordinaires. Les Sœurs étaient géniales. Je me souviens aussi de la fête de St Nicolas !

Anne : Dans l’appartement du Cénacle, on cuisinait et on passait la soirée ensemble. Il y avait de la vie, on parlait de tout et de rien… Tous les dimanches, je faisais des gâteaux et des biscuits qui ont eu beaucoup de succès ! On avait chacun sa chambre pour être au calme, mais on était aussi ensemble. Avec Laurianne, on faisait même notre méditation, à 5h du matin, avant de partir au travail ! Le contact avec les Sœurs : pour moi au début, c’était un peu étrange, car je n’ai pas grandi dans la religion. Mais je me souviens d’une des sœurs venues nous voir au Cénacle, et elle était très ouverte à ma vie. C’est vraiment ici un lieu ouvert à tout le monde. Je me sens à l’aise ici, et c’est un peu resté ma maison. La preuve : j’y reviens !

Propos recueillis par l’abbé Jean-Pierre Lorette

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